17/04/2023
CHILI 1976 / Chili / 1h35 / VOST
Drame de Manuela Martelli
avec Aline Küppenheim, Nicolás Sepúlveda
Synopsis : Chili, 1976. Trois ans après le coup d’état de Pinochet, Carmen part
superviser la rénovation de la maison familiale en bord de mer. Lorsque
le prêtre lui demande de s’occuper d’un jeune qu’il héberge en secret,
Carmen se retrouve en terre inconnue, loin de sa vie tranquille.
Séance accompagnée d’une discussion autour du film et sur le Chili à l’ère Pinochet ainsi que d’une mini-exposition sur le cinéma chilien dans le hall du cinéma.
Avec l’association Écume.doc
« Un film subtil, audacieux et parfaitement réussi.»
« Un film puissant et magnifique entre polar et drame historique. »
MANUELA MARTELLI
Manuela Martelli a participé à plus de 15 films en tant qu’actrice, parmi lesquels MON AMI MACHUCA. En 2010, elle a reçu une bourse pour poursuivre un master en cinéma à l’Université de Temple, aux États-Unis. APNEA, son premier court métrage, a été présenté en avant première au FIC Valdivia, en 2014. Elle a également été sélectionnée dans le programme de la Chile Factory pour co-réaliser un court métrage avec Amirah Tajdin, intitulé MAREA DE TIERRA, dont la première a eu lieu à la Quinzaine des Réalisateurs en 2015. CHILI 1976 est son premier long métrage.
ALINE KUPPENHEIM
Actrice de théâtre, de télévision et de cinéma, Aline Kuppenheim est née à Barcelone d’un père français et d’une mère chilienne. Après avoir vécu dans plusieurs pays, elle retourne au Chili pour étudier le théâtre à l’Académie Fernando González. Elle fait ses débuts à la télévision dans plusieurs séries et telenovelas avant de devenir l’une des actrices chiliennes les plus consacrées. Elle est connue pour ses rôles dans MON AMI MACHUCA d’Andrés Wood, dans lequel elle joue aux côtés de Manuela Martelli, alors adolescente, et dans UNE FEMME FANTASTIQUE de Sebastian Lelio. CHILI 1976 marque ses retrouvailles avec Manuela Martelli, cette fois-ci en tant que réalisatrice.
Aline Küppenheim nous replonge dans le Chili de Pinochet sur ARTE TV
LE COUP D’ÉTAT AU CHILI
par Emeline Vanthuyne, professeure agrégée d’Histoire
Le 11 septembre 1973, un coup d’État militaire fomenté par le chef d’État-Major de l’armée, Augusto Pinochet, renverse le Président du Chili en exercice, Salvador Allende. Celui-ci avait pris la tête depuis 1970 d’un vaste mouvement politique réunissant socialistes et communistes, l’Unité Populaire. S’appuyant sur les courants les plus à gauche de l’opinion, Allende avait adopté des mesures économiques et sociales radicales (nationalisation des entreprises étrangères, réforme agraire) qui ont fait craindre à certaines couches de la population et aux Américains une évolution vers une politique de type cubain.
Les difficultés économiques du pays et la montée du mécontentement face à cette tentative de révolution sociale rendent possible l’éventualité d’un coup d’État. Salvador Allende accepte la tenue d’un référendum sur sa politique économique mais il est renversé le jour de son annonce. Il refuse de fuir son pays et lit aux Chiliens son dernier discours (devenu testament) depuis le palais présidentiel de la Moneda bombardé. Il se donne ensuite la mort. La répression est immédiate et touche des milliers de militants de gauche et de syndicalistes suspectés de «marxisme». Certains sont emprisonnés dans le stade de Santiago et beaucoup disparaissent dans des conditions non élucidées ou sont contraints à l’exil. Pinochet, Président de la République à partir de décembre 1974, persécute ses opposants de gauche à l’aide d’une féroce police politique, la DINA (Direction nationale d’intelligence). Dans les années les plus répressives du régime, entre 1973 et 1976, les historiens estiment que le nombre de victimes et de disparus se situe entre 3 000 et 4 000 personnes.
Extrait de l’article « Le Coup d’État au Chili », disponible sur Lumni.fr
Ce site web utilise les cookies. Veuillez consulter notre politique de confidentialité pour plus de détails.
Refuser
OK